Homère

L’Iliade

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Cette Iliade, qui sera suivie d’une nouvelle Odyssée, vient compléter ces ouvrages fondateurs de notre culture et de notre civilisation, avec « La Divine Comédie » et « La Légende dorée »…

– Jean-Paul Aureglia

…Des ouvrages que j’ai voulu dépoussiérer, rééditer et soumettre au regard d’artistes contemporains, pour en rappeler l’importance dans un monde qui perd ses repères, ses racines, ses fondements, pour crier au monde :

« Voilà qui nous sommes, forgés de ces milliers d’années d’histoire et de ces monuments littéraires, philosophiques et théologiques. »

La présente édition de l’Iliade est composée de deux volumes.

Son aventure débute fin 2008 et s’achèvera fin 2012. Quatre années de travail pour donner non pas une édition de plus mais une interprétation nouvelle du poème homérique. Originale, précieuse, unique, elle se soumet aux contraintes de la haute bibliophilie – papier de qualité, plomb mobile, estampes originales, tirage limité – qu’elle enrichit des démarches contemporaines des arts plastiques et de l’écriture.

 

Le chant XXVI

L’Iliade s’achève sur les funérailles d’Hector, alors que la guerre n’est pas encore terminée ; Achille, vainqueur d’Hector, porte toujours les espoirs de la Grèce. D’autres textes diront sa mort, la ruse d’Ulysse, la chute de Troie, d’autres la fuite des survivants de Troie vers l’Italie. L’aède a chanté la colère d’Achille, il ne dira rien de l’issue de la guerre.

Dans l’Odyssée, Homère évoque brièvement l’épisode du cheval de Troie, plus longuement les funérailles d’Achille. Les autres épopées du cycle troyen ont été perdues. La mort d’Achille aurait pu faire un 25ème chant de l’Iliade, la chute de Troie et la fin de la guerre, un 26ème… Un poète contemporain, Jean-Louis Augé, a écrit ce 26ème chant, et cet ouvrage vous le propose. Le poète a choisi de ne pas revenir sur la mort d’Achille et de proposer une fin inattendue à la guerre. Puisant dans les textes homériques personnages, dieux, qualificatifs, rythmes, digressions et éléments de composition, il n’a pas adopté la forme de Leconte de Lisle, n’a pas suivi la version de la destruction de Troie… Le 26ème chant de Jean-Louis Augé est une épopée contemporaine où l’on ne trouve d’autre guerre que dans le refus du combat, de héros que dans un homme du commun, de gloire que dans le refus de la gloire.

– Raphaël Monticelli

Table des illustrations

Jo MOLLER (5 lithographies)
Remo Giatti (4 gravures)
Eric MASSHOLDER (4 xylographies)
PASO (4 sérigraphies)
Toos Van HOLSTEIN (4 lithographies)
Alain LESTIÉ (5 xylographies)

Justification du tirage

10 exemplaires enrichis d’une suite des illustrations, numérotés de 1 à 10/60,

50 exemplaires numérotés de 11 à 60/60,

60 exemplaires réservés aux artistes, numérotés EA de 1 à 60/60.
En outre, il a été tire 20 exemplaires hors commerce, numérotés HC, destinés au dépôt légal, à certaines institutions et aux collaborateurs de l’éditeur.

Caractéristiques de l’ouvrage

Format : 24 x 33 cm
Emboîtage : édition présentée en feuilles sous étuis et jaquettes entoilées.
Typographie : les textes sont composés en Garamont corps 18 italique et romain, et tirés sur les presses de La Diane Française à Nice.
Illustrations : chaque exemplaire est illustré de 26 estampes originales toutes signées par les artistes.

Prix

1 des 10 exemplaires de tête enrichi d’une suite des illustrations 3.200 €

1 des exemplaires normaux 2.000 €

Homère

L’Odyssée

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Quand s’ouvre l’Odyssée, la guerre de Troie, terminée depuis neuf ans, n’est plus qu’un souvenir…

Les Achéens ont vaincu les Troyens. Ils ont détruit la ville de Troie dont les survivants ont été dispersés. Les soldats grecs sont retournés dans leurs foyers. Les héros ont connu des fortunes diverses : Agamemnon, le chef des armées, a été assassiné ; Ajax est mort en mer ; Diomède a été chassé de son royaume ; Idoménée a retrouvé son trône… Ulysse seul tarde à revenir dans son royaume d’Ithaque… Tout l’univers s’en inquiète : au sommet de l’Olympe, les dieux, réunis autour de Zeus, en débattent. A Ithaque même, l’espoir est incertain : le roi disparu est-il toujours vivant ? Rumeurs contradictoires…
Dans les quatre premiers chants de l’Odyssée alternent ainsi les manœuvres des dieux et celles des hommes, pendant qu’Ulysse passe des jours de triste tranquillité dans la lointaine île d’Ogygie, auprès de la fille du Titan Atlas, la nymphe Calypso, qu’il n’ose pas quitter.

Au début de la deuxième partie de l’Odyssée, Ulysse quitte Calypso sur un radeau construit de ses mains, fait naufrage sur les côtes phéaciennes, est accueilli chaleureusement par les Phéaciens auxquels il cache d’abord son identité. Dans cette deuxième partie apparaît le personnage de l’aède Démodocos, poète attaché à la cour du roi Alkinoos, aveugle, comme on le dit parfois d’Homère lui-même. Peu à peu, le narrateur de l’Odyssée laisse sa place à l’aède mythique et, Démodocos raconte les aventures d’Ulysse. Ulysse s’en émeut, finit par dévoiler son identité et devient alors le narrateur de ses aventures, raconte des épisodes de la guerre que l’Iliade avait laissés dans l’ombre, relate les péripéties de son voyage après son départ de Troie, poursuit et complète les récits de l’Iliade.

L’Odyssée se présente comme une suite de l’Iliade… Mais bien des événements demeurent obscurs. Depuis l’antiquité, nous avons connu d’autres suites de l’Iliade et de nombreuses continuations de l’Odyssée…

Donner une suite aux aventures d’Ulysse est d’autant plus tentant qu’Homère semble nous y inviter : au chant 11, nous descendons aux Enfers avec Ulysse, assistons à sa rencontre avec l’ombre du devin Tirésias, et entendons Tirésias dire à Ulysse : « Tu partiras de nouveau et tu iras, portant un aviron léger, jusqu’à ce que tu rencontres des hommes qui ne connaissent point la mer… », et pour finir : « Tu retourneras dans ta demeure… ».

Ce nouveau voyage d’Ulysse vers les peuples « qui ne connaissent point la mer » avant son ultime retour, pour faire le bonheur des peuples, est la suite qu’a choisi de donner Jean-Louis Augé à travers quatre nouveaux chants.

Ces chants 25 à 28 respectent scrupuleusement la prédiction de Tirésias, ils s’inscrivent dans un monde homérique restitué, gardent le rythme de l’écriture de l’Odyssée, et jusqu’à la composition qui nous est parvenue. En même temps, l’auteur nous entraîne vers des contrées inconnues d’Ulysse et peu connues de nous : il en évoque la géographie, les mythes, les croyances. Au chant 25, Ulysse est confronté à la mort de son père. Cet épisode permet à Jean-Louis Augé d’évoquer les sentiments du héros, le long rituel des funérailles et d’imaginer le lieu qu’Ulysse choisit pour y cacher les cendres de son père. Ce choix n’est pas gratuit : il s’inscrit en effet dans ce qui semble être l’une des principales composantes de l’inspiration d’Augé : la recherche d’une origine… Un autre thème majeur de l’Odyssée d’Augé réside dans l’entrelacement vigoureux d’amour, de violence et de mort. Toutes les rencontres amoureuses sont rudes dans les nouveaux chants : Eurydmé mourra de la main de Pénélope, Satana retrouve dans la mort son apparence de très vieille femme, et la relation d’Ulysse avec Akallé, la reine des Amazones, commence par une lutte.

La nouvelle Odyssée se termine par la rencontre avec Soslan, et c’est toute la mythologie des Nartes, peuple du Caucase, qui traverse le dernier chant.

– Raphaël Monticelli

Table des illustrations

Eric MASSHOLDER (5 gravures sur cuivre)
Remo Giatti (5 gravures et xylographies)
Toos Van HOLSTEIN (5 lithographies)
PASO (5 sérigraphies)
Jo MOLLER (4 linogravures rehaussées)
Alain LESTIÉ (5 xylographies)

Justification du tirage

10 exemplaires enrichis d’une suite des illustrations, numérotés de 1 à 10/60,

50 exemplaires numérotés de 11 à 60/60,

60 exemplaires réservés aux artistes, numérotés EA de 1 à 60/60.
En outre, il a été tire 20 exemplaires hors commerce, numérotés HC, destinés au dépôt légal, à certaines institutions et aux collaborateurs de l’éditeur.

 

Caractéristiques de l’ouvrage

Format : 24 x 33 cm
Emboîtage : édition présentée en feuilles sous étuis et jaquettes entoilées.
Typographie : les textes sont composés en Garamont corps 18 italique et romain, et tirés sur les presses de La Diane Française à Nice.
Illustrations : chaque exemplaire est illustré de 29 estampes originales toutes signées par les artistes.

Prix

1 des 10 exemplaires de tête enrichi d’une suite des illustrations 3.200 €
1 des exemplaires normaux 2.000 €

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PASO, Martin MIGUEL, Alain Lestié, Claude VIALLAT, Fernanda FEDI, Marcel ALOCCO

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