Exposition Michèle BRONDELLO et Marcel ALOCCO
5 décembre 2008 - 10 janvier 2009Je ne pratique pas souvent l’exposition de groupe, et ce n’en est pas une, mais je saisi, quand l’opportunité s’en présente, l’occasion de réunir et confronter des artistes qui sont en lien, s’apprécient et s’enrichissent mutuellement. C’est le cas de Michèle et Marcel, amis de longue date, voire complices, et régulièrement co-exposants. C’est encore plus le cas lorsque Michèle Brondello illustre des poèmes de Marcel Alocco ; et, c’est, pour moi, l’occasion d’enfin montrer cet ouvrage que nous avons réalisé avec Marcel Alocco sur ses « Enfances ».
Cette complicité entre ces deux artistes, ponctuée de longs échanges et d’expositions communes, prend corps ici quand Michèle, peintre, sculpteur, illustre les textes de Marcel, écrivain, poète ; quand la brutalité végétale et cosmique de Michèle se fait douceur et sensualité pour caresser dans le sens du poil les poèmes mélancoliques de Marcel, le taciturne ; quand à travers les mots, les encres et le papier, il se disent tout ce qu’un simple échange amical ne dira jamais.
Pour ce travail, Michèle Brondello a retrouvé le goût de la gravure sur linoléum, l’incertitude du monotype et le geste vif d’un rehaut sur la surface organisée d’une image construite. Ainsi, chaque illustration, chaque tirage devient unique, et l’artiste vit, tant la répétition d’un geste l’ennuie.
Voir aussi…
Exposition de Max Charvolen
Dès les années 70 Max Charvolen travaillait la toile brute, libérée du châssis, par des jeux de découpes, de renversements et déjà l’importance du rapport entre œuvre et espace de monstration apparaissait. Depuis de nombreuses années l’œuvre colle à l’espace...
Exposition Marc LAVALLE
Cette exposition a une histoire un peu particulière puisqu’elle est issue d’une collection privée de 120 pièces, réalisées par Marc Lavalle entre 1980 et 1993, ayant pour thème les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade, sur la commande expresse d’un collectionneur.
Exposition PASO : « Le Jardin des Délices »
Août 1870. Ce sont les flammes de la guerre, les flammes de l’enfer !