Michel Gjelstrup a retrouvé le chemin des galeries et accessoirement celui de la Côte d’Azur, après une nouvelle et longue période d’isolement et de méditation sur sa montagne.

Contrairement à la période 1985–1995 pendant laquelle il était quasiment devenu urbain et faisait tourner ses œuvres d’exposition en exposition, de Paris à Cannes, Montpellier, Nice ou Monaco (dont sa participation à une carte blanche à Jacques Lepage en 1993 au MAMAC), il ne s’éloigne plus de sa montagne trop longtemps, et c’est tout un travail autour des textes de Nan Shan qu’il nous ramène aujourd’hui.

Quoi d’étonnant ?… Il s’est libéré des objets et matériaux mécaniques qu’il incluait auparavant dans ses œuvres, il s’est dégagé, tant que faire se peut des contingences matérielles dans lesquelles la vie quotidienne nous enferme pour s’ouvrir à la vérité de la vie simple. Il a trouvé dans l’œuvre de Nan Shan le support à sa réflexion, à sa méditation.