Henri BAVIERA illustre un nouvel exemplaire de « L’Art au Carré » textes de Raphaël Monticelli et Frédérik Brandi

« Peintre
tu es le lieu de l’ouvrage
attentif aux gouttes de lumière
elles font un grand remue-ménage en toi
attentif à la moindre aspérité des peaux
sur lesquelles la lumière du dehors
et la lumière du dedans
font des jeux d’ombres colorées »
(Raphaël Monticelli)

Peintre, graveur, éventuellement sculpteur ou mosaïste, Henri Baviera enrichit le paysage artistique azuréen depuis les années 60 et a parcouru le monde pour présenter ses travaux de salons en galeries internationales. Si nous nous connaissons depuis la fin des années 80, depuis l’installation de son atelier à Nice, voilà le premier ouvrage qu’il réalise pour La Diane Française – ce n’était pas faute d’en parler.
Il est aisé, du moins apparemment, de repérer dans son travail différentes périodes qui jouent de subtiles variations et combinaisons entre abstraction, matière, architecture et métaphysique.

De la même manière, sa palette glissera d’une tonalité pastel à des couleurs plus vives et chaudes… pour mieux en revenir, jusqu’au monochrome du geste classique du graveur.

Raphaël Monticelli et Fédérik Brandi nous livrent de ce travail des textes à la fois critiques et poétiques.

PASO illustre « La peinture au corps à corps » de Raphaël MONTICELLI et « Avec les yeux au bout des doigts » d’Alain FREIXE

Au mois de mai 2015, PASO a fêté ses 80 ans. Pour cette occasion, il a entrepris la création de 80 œuvres, dont 40 toiles de 3,30 x 1 m, qui ont été présenté au fil de l’année 2015 en Allemagne et en France (Rastatt, Nice, Drusenheim – en son musée, Strasbourg…).

La Diane Française a fêté cet événement par l’édition d’un ouvrage de la collection « L’Art au Carré », riche de deux études de l’œuvre de PASO par Raphaël Monticelli et Alain Freixe, illustré de 8 sérigraphies originales parfois rehaussées (4 de la série des dessins et 4 issues de ses peintures).

Martin MIGUEL illustre « Echancrures » de Michel BUTOR, Martin MIGUEL et Raphaël MONTICELLI

Ce cinquième volume de la collection « L’Art au carré » est consacré à Martin Miguel, et, pour l’analyse de son oeuvre, nous avons choisi de reprendre un entretien qu’il a eu avec Michel Butor en 1996, enregistré par Raphaël Monticelli, et qui avait partiellement été reproduit dans le catalogue de son exposition à l’espace Valès de Saint-Martin d’Hères.

Pour le réactualiser, j’ai demandé à Raphaël de le reprendre, d’en modifier le choix des extraits utilisés, de l’introduire, et d’intervenir quand il le souhaitait, puis de le conclure.

Grand connaisseur de l’oeuvre de Martin Miguel, Raphaël Monticelli nous livre ainsi une étude indirecte de son oeuvre, Michel Butor tenant là le rôle d’un Candide vif et pertinent.

Cet ouvrage est illustré de deux séries de quatre estampes – une impression de matrices en bois et béton armé, rehaussées, et des xylographies déchirées et rehaussées de coulées d’acrylique.

Alain Lestié illustre « Un art de la déroute » de Raphaël MONTICELLI et « Révocation de la grande image » d’Alain FREIXE

Ce quatrième volume de « L’Art au carré » est consacré à une étude rétrospective de l’œuvre d’Alain Lestiè. Raphaël Monticelli et Alain Freixe sont en charge de cette réflexion sur le parcours de cet artiste atypique, parcours terriblement cohérent. Et si cet exercice d’écriture n’est pas si simple, celui auquel Alain Lestiè a du s’astreindre ne l’est pas plus. Il a dû, en effet, traduire par la xylographie les différentes étapes de son travail, y compris celles, antérieures, pendant lesquelles il était peintre et utilisait la couleur.

Mais nul n’est soucieux de ces difficultés que, les uns comme les autres, nos amis surmonteront – nous savons avec quel brio, nous rappelant les écrits des uns et les précédentes xylographies d’Alain Lestié, tant pour un « Musée de Poche » que pour l’Iliade.

Claude VIALLAT illustre « Une renversante Humilité » de Raphaël MONTICELLI

Viallat fut l’un des protagonistes et l’une des références des dernières avant-gardes françaises. Il fait partie des peintres qui mettent en place une problématique nouvelle, analytique et critique et, en 1970, il fonde, avec quelques autres peintres, le groupe Support-Surface. On connaît ce récit de Genèse : considérant le champ de la peinture, et en en reconnaissant les constituants, Viallat, Saytour et Dezeuze, tous trois membres du groupe Support Surface, se partagent le champ comme on se partagerait le monde : à Dezeuse échoit le châssis, à Saytour la toile, à Viallat la forme ou l’image. Même si la notion de constituants, empruntée à la linguistique, ne paraît guère opérante pour rendre compte de tous les processus à l’œuvre dans la peinture, le mythe a le mérite de faire apparaître une posture particulière et de mettre clairement en avant l’attitude analytique, le refus d’une recherche de l’expressivité.

Fernanda FEDI illustre « HYPATIE d’Alexandrie » de Raphaël MONTICELLI et Mauro CARRERA

Justification du tirage

10 exemplaires numérotés 1 et 10/60, enrichis d’un dessin original et d’une suite des 8 estampes,
10 exemplaires numérotés de 11 à 20/60, enrichis d’une suite des illustrations,
40 exemplaires numérotés de 21 à 60/60, comportant les 8 xylographies rehaussées de Fernanda Fedi,
30 exemplaires réservés à l’artiste, numérotés EA et dont les 2 premiers sont enrichis d’un dessin original et d’une suite et les 8 suivants d’une suite, et
20 exemplaires hors commerces, numérotés HC, dont le premier est également enrichi de même que le N°1.

Caractéristiques de l’ouvrage

Format : 25 x 28 cm.
Emboîtage : édition présentée en feuilles sous coffrets entoilés pour les exemplaires de tête et sous étui pour les autres.
Typographie : Les textes sont composés en Garamont corps 18 italique et romain, et tirés sur les presses de La Diane Française à Nice.
Illustrations : Chaque exemplaire est illustré de 8 xylographies originales de Fernanda Fedi, rehaussées à la main et toutes signées par l’artiste.

Prix

exemplaire illustré des 8 xylographies rehaussées (40 ex.) 500 €
exemplaire enrichi d’une suite des illustrations (10 ex.) 800 €
exemplaire enrichi d’un dessin original et d’une suite (10 ex.) 1.000 €

Marcel ALOCCO illustre « Mes enfances » de Raphaël MONTICELLI et Marcel ALOCCO

Cette édition inaugure une nouvelle collection intitulée « L’Art au Carré » dans l’idée où textes et illustrations traitent tous deux du même sujet : l’œuvre d’art – pièce unique, série au sein d’une œuvre ou globalité de l’œuvre d’un artiste – par des textes critiques et historiques et des estampes originales.
Dans cette série, « Mes Enfances », Marcel Alocco se demande comment naît une image, comment un enfant peut faire entrer du réel dans un plan, comment il se sert de ce dessin pour communiquer, et, quand, à quel âge, son dessin va prendre sens face à l’apparente objectivité du réel.

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